Aires d'Alimentation de Captage

Une meilleure prise en compte des propriétés des sols apparaît indispensable dans le cadre de l’élaboration des diagnostics de vulnérabilité des masses d’eau et des plans d’actions sur les aires d’alimentation de captages (AAC) dont l’objectif est de préserver ou restaurer une eau de qualité destinée aux populations. Aujourd’hui, cette prise en compte n’est cependant que très partielle, notamment du fait du manque de données pédologiques disponibles à des échelles adéquates sur l’ensemble des aires d’alimentation de captages, et de la faible intégration des données sur les sols dans les méthodologies actuellement préconisées sur les aires d’alimentation de captages.
En interactions avec le LISAH (Philippe Lagacherie), VIGISOL (Patrick Le Gouée), et l'Atelier Sols, urbanisme et paysages (Laurent Rigou), les premiers travaux ont permis, en 2018, la rédaction d’un cahier des charges adapté avec des scénarios spécifiques en fonction des données pédologiques disponibles sur l’AAC. Il s’appuie :

1. sur les acquis méthodologiques de la méthode des secteurs de référence,
2. sur les données pédologiques disponibles,
3. et sur une co-construction avec les acteurs locaux.

L’action 2020, engagée avec l’OFB, a pour objectif de tester en conditions réelles cette méthode sur l’AAC de la Gimone (32). Cette application du cahier des charges rédigé en 2018 va permettre d’en valider les principes et de préciser les détails méthodologiques (comment apparier un savoir d’agriculteur et de pédologue ?, comment corriger les biais de subjectivité ? etc…). Il permettra également d’établir un exemple en vraie grandeur d’une étude pédologique d’AAC suivant le cahier des charges préconisé. Cet exemple confortera l’appropriation du guide méthodologique par les futurs maîtres d’ouvrages d’études pédologiques d’AAC.

Financement : Office Français de la Biodiversité (OFB)

Année de démarrage : 2018

Durée : 2 ans

Voir aussi

https://aires-captages.fr/