Les observatoires en environnement

INRAE dispose de plusieurs systèmes d’observation et d’expérimentation pour la recherche en environnement. Ce sont des dispositifs élémentaires nationaux de recherche structurés en réseaux dont la création et le suivi sont gérés par l’alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvi).

Ces dispositifs ont posé les fondements de nouvelles infrastructures nationales déployées sous forme d’observatoires ou d’expérimentations in natura qui s’intègrent également dans des infrastructures de plus grande ampleur dont ANAEE-F ou OZCAR.

Ils présentent une grande variabilité spatiale et temporelle d’observations avec différentes échelles de temps et d’espace, ainsi que des milieux et des habitats étudiés très variés. Le suivi au long terme des observations et des expérimentations est indispensable pour la connaissance et la modélisation des grands processus physiques, chimiques, biologiques et humains.

Ces dispositifs nationaux ont une exigence de qualité des données, des efforts d’instrumentation, de pérennisation et d’accessibilité des données.

Le dispositif écoinformatique ORE

Les données d’observations et d’expérimentations ainsi recueillies sont consignées et restituées au travers de systèmes d’information (SI).

La création de ces SI est majoritairement réalisée par le dispositif écoinformatique ORE qui a été créé en 2009.

Ce dispositif dépend de la direction scientifique Environnement et son pilotage est assuré par un comité de pilotage où sont aussi représentés les départements AgroEcosystem et Ecodiv.

Il est organisé en un réseau de correspondants, gestionnaires de données et scientifiques, qui interagit avec un noyau d’informaticiens placé dans l’unité Info&Sols à Orléans. Ce noyau est aussi appelé cellule écoinformatique ORE.

La cellule écoinformatique ORE

Les SI réalisés par la cellule écoinformatique ORE

Du fait des besoins proches, voire identiques des SI de chaque observatoire, il était important de concevoir un système informatique permettant de maximiser la réutilisation de codes informatiques. Ce socle logiciel commun et réutilisable est appelé le noyau logiciel.

Ainsi, les observatoires de INRAE dont les SI s’appuient sur ce noyau logiciel sont les suivants :

• OLA
• F-ORE-T
• ACBB
• PRO

Les collaborations 

La généricité et la réutilisation du noyau logiciel créé par la cellule écoinformatique ORE a permit d’étendre son utilisation à d’autres dispositifs apparentés :

• L’exemple le plus récent est la réutilisation de ce noyau pour le compte du SI du système national d’observations des tourbières (SNO-T)
• Un autre exemple est l’utilisation du noyau logiciel pour la création d’un SI permettant le dépôt et l’organisation des données collectées dans le cadre du projet Symphonie (pour le compte du département Ecodiv).

Vers le web sémantique

Outre la fourniture d’une solution générique et réutilisable permettant l’archivage et la restitution des données acquises dans les observatoires, les travaux de la cellule écoinformatique ORE portent aussi sur la diffusion et la visibilité de ces données dans le web de données par la création d’un pipeline générique d’annotations sémantiques.